ADAGIO
A-t-on trouvé meilleur révélateur que la mort pour réévaluer son désir de vivre? Parfois le suicide n'est plus si urgent, surtout quand on a retrouvé goût au champagne, qu'on n'a pas encore déniché la tenue idéale pour sa dernière bière, ou qu'on craint d'être entouré par des voisins d'éternité peu recommandables…
Sur le ton de la comédie à l'italienne, Adagio nous parle de la mort en neuf «dramolettes» tragi-comiques et deux brèves funèbres. La mort, celle que l'on prépare, que l'on attend, que l'on côtoie volontairement, que l'on organise méticuleusement alors qu'on est encore bel et bien vivant. La mort, celle de connaissances ou de proches. Celle à laquelle on pense souvent ou parfois. Celle qui tourmente ou simplement inquiète les vaillants bien vivants. Comment composer avec elle, sinon par facétie? Mieux vaut encore la narguer pour la regarder en face ou la tenir à distance. Elle s'octroie une place de toute façon… alors autant l'inviter à danser !
Sarah Pesca dans Adagio, Gênes, décembre 2019
Pièce à personnages multiples – pour quatre comédiens minimum, deux hommes, deux femmes.
Mise en espace aux Rencontres de la Cartoucherie, Paris 2006.
Création suisse par la Compagnie de L'Oranger, mise en scène Laurent Gachoud, Lausanne, novembre 2012.
Création italienne au Théâtre della Tosse, mise en scène Yuri D'Agostino, Elisa D'Andrea, Elisabetta Granara, Gênes, mars 2014.
Création par le Théâtre du Clos-Bernon, mise en scène Nathalie Sabato, Courtelary, novembre 2019.
Nouvelle création en italien au Théâtre della Tosse, mise en scène Emanuele Conte, Gênes, décembre 2019.